Happy, and not so unlucky
Mardi après-midi, chez un disquaire de Rennes. Je fouille consciencieusement le bac « Divers C » (comme j’ai parcouru tous les bacs du rayon pop-rock cet après-midi là - le syndrome High Fidelity ?). Je tombe sur une pochette beige bombée d’un énorme titre qui me paraît familier : Happy-go-unlucky de John Cunningham, sorti en 2002. Souvenir d’une chronique élogieuse parue dans l’excellent webzine Popnews (Pitchfork et LesInrocks.com ayant apparemment raté le coche)… Le disque est d’occasion, je l’achète sans même l’écouter.
Bonne pioche : une petite merveille ensoleillée (le nom du label est Parasol), lorgnant fortement sur les sixties, entre Beatles, Zombies et Simon & Garfunkel. Le genre de disque qui permet d’oublier, pendant quelques minutes, qu’Elliott Smith n’est plus de ce monde. Et aussi de se rappeler l’avantage des disquaires (et des blogs !) sur les réseaux peer-to-peer : on y trouve, souvent, ce qu’on n’était même pas venu chercher.
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