Not to much, but too Young
Neil Young - The painter (MP3)
Est-ce l'été ? La chaleur ? La ménopause musicale précoce (oh non, pitié pas ça) ? Depuis quelques semaines, je fais une réaction de rejet au jeune rock anglais. Marre des poseurs, des couves du NME et des grosses ficelles post-punk, je ne rêve plus que de guitares acoustiques, d'americana, et de songwriters à la voix éraillée chantant la beauté des champs de coton au clair de lune.
Résultat : j'ai même écouté le dernier Neil Young, Prairie wind. Ca n'a l'air de rien, comme ça, mais c'est révélateur. Si je vénère tout ce qu'a sorti le Loner entre 1969 et 1979, en gros, je n'avais jamais jeté une oreille à sa production postérieure, hormis la très belle BO de Dead man. Mais, à ma soif de rides et de sagesse ancestrale, Prairie wind constitue une réponse idéale, qui sonne comme un très bon compromis entre After the goldrush (1970 : au piano, Neil chante pour les filles) et Harvest (1972 : armé de ses arpèges cristallins, Neil chante pour les hippies néo-ruraux).
Une jolie non-surprise, en somme. Les grands-parents adoreront, leurs petits-enfants aussi. Quant à moi, je vous rassure, je ne pousserai pas la gérontophonie jusqu'à écouter le dernier Rolling Stones.
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