Teaching the indie kids how to sitcom
The Decemberists - Here I Dreamt I Was An Architect (MP3)
Cheap Trick - Voices (MP3)
A chaque génération sa série new-yorkaise : Seinfeld il y a vingt ans, Friends il y a quinze, Sex & The City il y a dix. Pour ceux qui atteignent vingt-cinq ans aujourd'hui, voilà donc How I met your mother, hilarante sitcom dont la diffusion française commence demain sur Canal+ (et dont les meilleures quotes occupent la colonne de droite de ce blog depuis quelques semaines déjà).
Pourquoi en parler ici ? Pour la musique, bien sûr. Là où les goûts des six Friends sentaient les années Reagan (au mieux U2, au pire les B.O. de comédies musicales), ceux des cinq adulescents de la série ont été biberonnés à l'indie-pop des années 90-2000. On entend donc dans HIMYM beaucoup de bon : Death Cab For Cutie, Islands, Belle & Sebastian, Pavement, Supergrass, Modern Love de Bloc Party ou le Here I Dreamt I Was An Architect des Decemberists, pour un épisode où l'on parle fort logiquement du métier... d'architecte. Avec, heureusement, quelques incursions au-delà du "bon goût indie", comme l'atteste cette amusante scène de simili-karaoké sur le collant Voices de Cheap Trick.
Niveau guests-stars musicales, on y croise aussi George Clinton (le vrai) et Elvis Presley (un impersonator coréen, très mauvais mais très drôle). On y rencontre aussi deux ados de 2030 à qui leur père explique longuement (pitch de la série) comment il a leur rencontré leur mère. On imagine que, quand il essaie de leur faire écouter les Decemberists ou Pavement, ils doivent se moquer de ses goûts de vieux. Décidément, les jeunes, ce n'est plus ce que c'était.
Pourquoi en parler ici ? Pour la musique, bien sûr. Là où les goûts des six Friends sentaient les années Reagan (au mieux U2, au pire les B.O. de comédies musicales), ceux des cinq adulescents de la série ont été biberonnés à l'indie-pop des années 90-2000. On entend donc dans HIMYM beaucoup de bon : Death Cab For Cutie, Islands, Belle & Sebastian, Pavement, Supergrass, Modern Love de Bloc Party ou le Here I Dreamt I Was An Architect des Decemberists, pour un épisode où l'on parle fort logiquement du métier... d'architecte. Avec, heureusement, quelques incursions au-delà du "bon goût indie", comme l'atteste cette amusante scène de simili-karaoké sur le collant Voices de Cheap Trick.
Niveau guests-stars musicales, on y croise aussi George Clinton (le vrai) et Elvis Presley (un impersonator coréen, très mauvais mais très drôle). On y rencontre aussi deux ados de 2030 à qui leur père explique longuement (pitch de la série) comment il a leur rencontré leur mère. On imagine que, quand il essaie de leur faire écouter les Decemberists ou Pavement, ils doivent se moquer de ses goûts de vieux. Décidément, les jeunes, ce n'est plus ce que c'était.
<< Home