Diamants sur canapé
The Weather Prophets - Almost Prayed (MP3)
The Weather Prophets - Joe Schmo & The Eskimo (MP3)
Il y a quelques temps, pour une carte d'identité pop sur le webzine Foutraque, j'ai sélectionné dix disques que j'emporterais dans mon sac de voyage le jour où un mauvais pressentiment, type crash sur une île déserte, m'assaillera avant de prendre l'avion. Je pourrais vous dire que j'ai passé une nuit blanche avant de le faire, que la sélection a été une torture, mais ça serait mentir : j'ai fait mon choix en une demi-heure. Cornélien quand même. Dix disques, dix seulement. Dont quelques disques peut-être seulement de passage, liés à mon humeur du moment ou un goût passager (on m'a déjà moqué pour avoir choisi le premier Stone Roses, les gens sont taquins, quand même). Mais aussi un album sur lequel je suis sûr de me reposer quoiqu'il arrive : le troisième Velvet, celui qu'on appelle "le canapé".
Soit peut-être le disque à la descendance la plus fabuleuse de l'histoire du rock, tout simplement. On pourrait ainsi établir un autre top, celui des héritiers de cette promotion canapé 1969. Crazy rhythms des Feelies, le premier House Of Love, l'album éponyme des Only Ones y figureraient en bonne place. Ainsi que Judges, juries and horsemen, des Weather Prophets. Des fans de Leonard Cohen (le chanteur Peter Astor reprend Take this longing sur la compile I'm your fan) et donc du Velvet. Un des fleurons du label Creation également, depuis son premier single, Almost prayed (disponible sur l'intéressante anthologie Blue skies and free rides). A l'opposé du refrain entraînant de ce single, le titre Joe Schmo & The Eskimo concluait tout en langueur l'album Judges, deux ans plus tard.
Une pépite isolée qui ne doit pas vous empêcher de faire l'acquisition de l'album, véritablement excellent, à l'image de son titre d'ouverture, Always the light, sur lequel Peter Astor chante "However dark it gets, there's always a light". Ca ne vous rappelle rien ? "I'm just beginning to see the light..." Ou, comme disait Brian Eno : "Très peu de gens ont acheté les albums du Velvet à leur sortie, mais chacun d'entre eux a fondé un groupe"
The Weather Prophets - Joe Schmo & The Eskimo (MP3)
Il y a quelques temps, pour une carte d'identité pop sur le webzine Foutraque, j'ai sélectionné dix disques que j'emporterais dans mon sac de voyage le jour où un mauvais pressentiment, type crash sur une île déserte, m'assaillera avant de prendre l'avion. Je pourrais vous dire que j'ai passé une nuit blanche avant de le faire, que la sélection a été une torture, mais ça serait mentir : j'ai fait mon choix en une demi-heure. Cornélien quand même. Dix disques, dix seulement. Dont quelques disques peut-être seulement de passage, liés à mon humeur du moment ou un goût passager (on m'a déjà moqué pour avoir choisi le premier Stone Roses, les gens sont taquins, quand même). Mais aussi un album sur lequel je suis sûr de me reposer quoiqu'il arrive : le troisième Velvet, celui qu'on appelle "le canapé".
Soit peut-être le disque à la descendance la plus fabuleuse de l'histoire du rock, tout simplement. On pourrait ainsi établir un autre top, celui des héritiers de cette promotion canapé 1969. Crazy rhythms des Feelies, le premier House Of Love, l'album éponyme des Only Ones y figureraient en bonne place. Ainsi que Judges, juries and horsemen, des Weather Prophets. Des fans de Leonard Cohen (le chanteur Peter Astor reprend Take this longing sur la compile I'm your fan) et donc du Velvet. Un des fleurons du label Creation également, depuis son premier single, Almost prayed (disponible sur l'intéressante anthologie Blue skies and free rides). A l'opposé du refrain entraînant de ce single, le titre Joe Schmo & The Eskimo concluait tout en langueur l'album Judges, deux ans plus tard.
Une pépite isolée qui ne doit pas vous empêcher de faire l'acquisition de l'album, véritablement excellent, à l'image de son titre d'ouverture, Always the light, sur lequel Peter Astor chante "However dark it gets, there's always a light". Ca ne vous rappelle rien ? "I'm just beginning to see the light..." Ou, comme disait Brian Eno : "Très peu de gens ont acheté les albums du Velvet à leur sortie, mais chacun d'entre eux a fondé un groupe"
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