Love them they're liberal
The Strange Death Of Liberal England - Mozart On 33 (MP3)
The Strange Death Of Liberal England - Motor In The Sky/On Oil The City (MP3)
Les groupes anglais actuels ne sont sans doute pas d'accord avec la musique de The Strange Death Of Liberal England (d'ores et déjà rebaptisés sur leur MySpace "TSDOLE", soit "TSChômage" - humour volontaire ?) et ne se battraient pas jusqu'à la mort pour qu'ils aient le droit de la faire. A part le nom, très long et assez oscarwildien, pas grand-chose chez ces types de Portsmouth ne rappelle la scène anglaise dominante, et ses idées courtes camouflées sous un son gonflé aux hormones. Sur son Myspace, le groupe s'attribue comme devise "We are Bandini", et en effet sa musique sent plutôt la poussière. Une superposition de sécheresse et de mélancolie, d'agressivité et de laconisme. Guitares rageuses et rêverie de boîte à musique...
Alors que le clip du premier single, A Day Another Day (qui rappelle un peu l'esprit Wolf Parade ou Animal Collective), n'est pas très arty, le groupe est connu en Angleterre pour un concept : ne communiquer sur scène qu'au moyen de pancartes (résultat, le Guardian, toujours inspiré, les a interviewés en échangeant questions et réponses sur de petits bouts de papiers). Ca prend du temps, mais le message passe, comme sur leurs morceaux, longs, tout en intensité rentrée, en frustration contenue, en noirceur toujours prête à tendre vers la joliesse, ou l'inverse. Avec un peu de temps, de travail et de de chance, leur rock à la météo incertaine, toujours entre orage et accalmie, pourrait devenir un bon équivalent anglais de Slint et des Liars.
(Pancarte dans la foule) OU PAS. CE N'EST QU'UN PREMIER SINGLE.
[P.S. : Aujourd'hui plus qu'hier vantait les mérites du groupe il y a déjà plus d'un an]
Alors que le clip du premier single, A Day Another Day (qui rappelle un peu l'esprit Wolf Parade ou Animal Collective), n'est pas très arty, le groupe est connu en Angleterre pour un concept : ne communiquer sur scène qu'au moyen de pancartes (résultat, le Guardian, toujours inspiré, les a interviewés en échangeant questions et réponses sur de petits bouts de papiers). Ca prend du temps, mais le message passe, comme sur leurs morceaux, longs, tout en intensité rentrée, en frustration contenue, en noirceur toujours prête à tendre vers la joliesse, ou l'inverse. Avec un peu de temps, de travail et de de chance, leur rock à la météo incertaine, toujours entre orage et accalmie, pourrait devenir un bon équivalent anglais de Slint et des Liars.
(Pancarte dans la foule) OU PAS. CE N'EST QU'UN PREMIER SINGLE.
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