2007 en 10 titres (Alexandre)

2007, année de transition, comme 2006, 2005, 2004… on se croirait au PSG. Ici, un résumé approximatif, très shuffle, de mon année musicale. Des branchés, des génies, des Anglais one shot, une fille qui passe à la radio et toujours pas de R&B.
1. LCD Soundsystem – New-York I love you…
Ballade foudroyante cachée dans un grand album électro où on découvre émerveillé, James Murphy chanteur, quelque part entre un Franck Sinatra en tee-shirt et un Lou Reed rouquin. C’est beau un mec qui chante avec son cœur et ses limites, comme ça vient.
Voir une vidéo – Acheter Sound of silver
2. 1990s – See you at the light
Parcours écossais à un trou, où comment trois tacherons sauvent en trois minutes ce qui reste de ma relation avec le rock britannique. Moment de grâce ou coup de bol monumental, Alex Kapranos devrait faire plus attention à ses poches tout de même.
Voir le clip- Acheter Cookies
3. The Teenagers – Homecoming
Une chanson pour des filles en petites culottes American Apparel et des garçons qui leurs courent après, on tient là tout un programme politique. Quand on repensera à Homecoming dans dix ans : on se prendra à aimer 2007, ses filles, ses bars, le flou de l’époque, cet hédonisme bon marché. On aura même oublié les Naast.
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4. Los Campesinos – We throw parties, We throw knives
De l’indie rock élastique et énergique servi par de jeunes gallois voisins de chambre des Spinto Band. « Un garçon chante comme un puceau en lutte contre ses pollutions nocturnes. Pour le soulager, il y a des filles dans des refrains un peu crétin: du genre on est jeune, on boit du Malibu (libre traduction) » j’avais dû dire à l’époque. Je confirme.
Voir le clip- Acheter Sticking Fingers into Sockets
5. The Shins – Australia
James Mercer donne ici son interprétation des Smiths (sur l’intro il y a un truc je pense). Forcement, le résultat est plus américain, plus rond, la mélodie est garantie de 7 à 77 ans. Australia devrait d'ailleurs être enseigné au carillon ou à la flûte dans toutes bonnes écoles primaires qui se respectent.
Voir le clip - Acheter Wincing the night away
6. Money Mark – Pick up the pieces
Tous les dix ans, le 4ème homme des Beasty Boys offre un petit sommet de détachement, de groove à lunettes tout en clavier bricolé. Mieux qu’une redite du mythique Hands in your head, Pick up the pieces ouvre la voie pour un come-back de Randy Newman en 2008.
Voir le clip-Acheter Brand New By Tomorrow
7. Feist - 1234
Ex égérie indie, nouvelle corne d’abondance FM, avec My Moon My Man et ce 1234 fluorescent la Canadienne aura accompagné mes après-midi Nova, rendu l’attente au Franprix supportable, écourté un voyage Paris-Toulouse en véhicule utilitaire. Un tube, c’est aussi un détour agréable pour passer le temps.
Voir le clip- Acheter The Reminder
8. Of Montreal – Grolandic edit
Hissing Fauna, Are You the destroyer ? serait l’album de l’année si la discipline figurait encore au programme. Porte d’entrée radiophonique à l’orgie sonore des Américains, Grolandic Edit file un sacré coup de vieux à Beck. Chez Of Montreal tout le monde amène sa bouteille, à la fin on voit des étoiles et on se prend pour Os Mutantes. Buvons à leur santé le 31.
Voir le clip- Acheter Hissing Fauna, Are You the Destroyer?
9. Elvis Perkins – Without love
Une grande chanson folk, qui vous rassure de vieillir. Une grande chanson triste, qui vous rassure de ne pas trop sortir. Une grande chanson boisée qui vous fait préférer l’humain à la machine.
Voir le clip – Acheter Ash Wednesday
10. The Wombats – Let’s dance to Joy Division
Même pas envie de jeter une oreille sur leur album, The Wombats ont tout dit sur ce single. Jouissif, ironique, régressif, Let’s dance to Joy Division c’est l’arrêt de mort de Bloc Party et des Louis La Brocante ferrailleurs en post-punk. Avec les Wombats, Ian Curtis devient un sujet de blague, le rock anglais s’achète un second degré.
Voir le clip – Acheter A guide to love, loss and desesperation
1. LCD Soundsystem – New-York I love you…
Ballade foudroyante cachée dans un grand album électro où on découvre émerveillé, James Murphy chanteur, quelque part entre un Franck Sinatra en tee-shirt et un Lou Reed rouquin. C’est beau un mec qui chante avec son cœur et ses limites, comme ça vient.
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2. 1990s – See you at the light
Parcours écossais à un trou, où comment trois tacherons sauvent en trois minutes ce qui reste de ma relation avec le rock britannique. Moment de grâce ou coup de bol monumental, Alex Kapranos devrait faire plus attention à ses poches tout de même.
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3. The Teenagers – Homecoming
Une chanson pour des filles en petites culottes American Apparel et des garçons qui leurs courent après, on tient là tout un programme politique. Quand on repensera à Homecoming dans dix ans : on se prendra à aimer 2007, ses filles, ses bars, le flou de l’époque, cet hédonisme bon marché. On aura même oublié les Naast.
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4. Los Campesinos – We throw parties, We throw knives
De l’indie rock élastique et énergique servi par de jeunes gallois voisins de chambre des Spinto Band. « Un garçon chante comme un puceau en lutte contre ses pollutions nocturnes. Pour le soulager, il y a des filles dans des refrains un peu crétin: du genre on est jeune, on boit du Malibu (libre traduction) » j’avais dû dire à l’époque. Je confirme.
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5. The Shins – Australia
James Mercer donne ici son interprétation des Smiths (sur l’intro il y a un truc je pense). Forcement, le résultat est plus américain, plus rond, la mélodie est garantie de 7 à 77 ans. Australia devrait d'ailleurs être enseigné au carillon ou à la flûte dans toutes bonnes écoles primaires qui se respectent.
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6. Money Mark – Pick up the pieces
Tous les dix ans, le 4ème homme des Beasty Boys offre un petit sommet de détachement, de groove à lunettes tout en clavier bricolé. Mieux qu’une redite du mythique Hands in your head, Pick up the pieces ouvre la voie pour un come-back de Randy Newman en 2008.
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7. Feist - 1234
Ex égérie indie, nouvelle corne d’abondance FM, avec My Moon My Man et ce 1234 fluorescent la Canadienne aura accompagné mes après-midi Nova, rendu l’attente au Franprix supportable, écourté un voyage Paris-Toulouse en véhicule utilitaire. Un tube, c’est aussi un détour agréable pour passer le temps.
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8. Of Montreal – Grolandic edit
Hissing Fauna, Are You the destroyer ? serait l’album de l’année si la discipline figurait encore au programme. Porte d’entrée radiophonique à l’orgie sonore des Américains, Grolandic Edit file un sacré coup de vieux à Beck. Chez Of Montreal tout le monde amène sa bouteille, à la fin on voit des étoiles et on se prend pour Os Mutantes. Buvons à leur santé le 31.
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9. Elvis Perkins – Without love
Une grande chanson folk, qui vous rassure de vieillir. Une grande chanson triste, qui vous rassure de ne pas trop sortir. Une grande chanson boisée qui vous fait préférer l’humain à la machine.
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10. The Wombats – Let’s dance to Joy Division
Même pas envie de jeter une oreille sur leur album, The Wombats ont tout dit sur ce single. Jouissif, ironique, régressif, Let’s dance to Joy Division c’est l’arrêt de mort de Bloc Party et des Louis La Brocante ferrailleurs en post-punk. Avec les Wombats, Ian Curtis devient un sujet de blague, le rock anglais s’achète un second degré.
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