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The Russian Futurists - Let's Get Ready To Crumble (MP3)
The Russian Futurists - Our Pen's Out Of Ink (MP3)
Dans l'histoire de l'art, le futurisme russe était un groupe de peintres, parfois aussi surnommé mouvement du "valet de carreau", du nom d'une de ses premières expositions, organisée en décembre 1910. Dans cette année rock 2006, The Russian Futurists aura lui été mon joker.
Il y a quelques semaines, je faisais un tour sur un calendrier des sorties, histoire de chercher quelques disques pour relevr le triste ordinaire de mon année (je vous ai déjà dit que le troisième Strokes risquait de squatter mon futur top 10 ?). Parfois, il suffit d'un nom un peu intrigant pour donner envie de découvrir un disque. Va donc pour The Russian Futurists : Me, Myself & Rye. Depuis, j'ai découvert qu'il avait reçu un 8,1 chez Pitchfork (qui eux, plus malins, chroniquent The Russian Futurists depuis 2003).
Il faut dire que le disque (en fait, une compilation des trois premiers LP du groupe) est Pitchforkissime. C'est comme ça : chez ces gars-là, dès qu'un album est nord-américain (et encore mieux : canadien), un brin symphonique sans pomper outrageusement les classiques, avec des belles mélodies mais pas trop évidentes, il ne peut qu'être bien noté. C'est la jurisprudence Wolf Parcade Collective, qui risque à terme de nous donner une belle flopée de groupes surcotés. Là, non. Même si, au début, il faut faire un petit effort.
Me, Myself And Rye peut plaire aux amoureux des années 60 - d'ailleurs ils y trouveront même un single appelé Paul Simon. Mais il faut aussi, pour apprécier ce disque, aimer les années 80, leurs boîtes à rythmes et leurs synthés grisâtres. Me, Myself & Rye est un petit frère spirituel de La Fossette (Dominique A) et surtout de The charm of the highway strip (Magnetic Fields). Des disques cachant leur grâce sous la glace, dissimulant la voix derrière la musique, comme pour masquer le rêve de leur(s) auteur(s) (ici un homme seul, Matthew Hart) : faire du Burt Bacharach dans une chambre de bonne.
Il y a quelques semaines, je faisais un tour sur un calendrier des sorties, histoire de chercher quelques disques pour relevr le triste ordinaire de mon année (je vous ai déjà dit que le troisième Strokes risquait de squatter mon futur top 10 ?). Parfois, il suffit d'un nom un peu intrigant pour donner envie de découvrir un disque. Va donc pour The Russian Futurists : Me, Myself & Rye. Depuis, j'ai découvert qu'il avait reçu un 8,1 chez Pitchfork (qui eux, plus malins, chroniquent The Russian Futurists depuis 2003).
Il faut dire que le disque (en fait, une compilation des trois premiers LP du groupe) est Pitchforkissime. C'est comme ça : chez ces gars-là, dès qu'un album est nord-américain (et encore mieux : canadien), un brin symphonique sans pomper outrageusement les classiques, avec des belles mélodies mais pas trop évidentes, il ne peut qu'être bien noté. C'est la jurisprudence Wolf Parcade Collective, qui risque à terme de nous donner une belle flopée de groupes surcotés. Là, non. Même si, au début, il faut faire un petit effort.
Me, Myself And Rye peut plaire aux amoureux des années 60 - d'ailleurs ils y trouveront même un single appelé Paul Simon. Mais il faut aussi, pour apprécier ce disque, aimer les années 80, leurs boîtes à rythmes et leurs synthés grisâtres. Me, Myself & Rye est un petit frère spirituel de La Fossette (Dominique A) et surtout de The charm of the highway strip (Magnetic Fields). Des disques cachant leur grâce sous la glace, dissimulant la voix derrière la musique, comme pour masquer le rêve de leur(s) auteur(s) (ici un homme seul, Matthew Hart) : faire du Burt Bacharach dans une chambre de bonne.
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