01 juillet 2006

Eurockéennes : exotismes en tous genres

Les Eurocks savent être exotiques. J'ai raté l'afrobeat de Seun Kuti, je ne raterais pas les vibrations jamaïcaines de Damian Marley et les japanimeries de Polysics.



Damian Marley, le fils de Bob, a pris ses quartiers au Châpiteau des Eurockéennes. Je ne m'attarde pas, le show a l'air assez fameux. Du reggae classique, simplement. A côté du beau Damian, un mec agite le drapeau de la Jamaïque et c'est son seul rôle sur scène. Je le prends comme un hommage à Bez, le mythique danseur des Happy Mondays, et m'en vais tester les sandwichs à 2 euros proposés par Cora.

Le ventre abîmé par un mauvais sandwich au saucisson, je rejoins la scène de la Loggia pour une belle surprise, Polysics. Pour faire simple, c'est un groupe de rock japonais qui a repris l'attitude et le look de leur héros, les Américains de Devo (un peu le look qu'on retrouve dans la Vie Aquatique de Wes Anderson). Leur concert, d'une efficacité redoutable, ressemble un peu à ces vidéos japonaises qu'on trouve sur YouTube et où l'on voit des hommes d'affaires se mettant à hurler dans une rame de métro du Tokyo à 7 heures du mat'. Les Polysics possédent cette folie à la japonaise, le souffle punk d'une civilisation aliéné par l'hyper-urbanité.