Eurockéennes : débuts mollassons
Nous aussi, comme à Fluctuat, on sait blogger en direct depuis les Eurockéennes. Compte-rendu rapide après trois bières et deux concerts.Le début des Eurockéennes sent un peu le moisi. Il faudra quand même attendre 21 h et les concert de Two Gallants, Poni Hoax et Arctic Monkeys (les trois jouent en même temps) pour avoir enfin quelque chose de consistant à se mettre sous la paire de Converse. Du coup, je me fais gentiment chier et enchaîne les bières dans la salle de presse devant Argentine-Allemagne.
Petit détour quand même par la Grande Scène pour voir Anaïs. Dans le public, tout le monde est d'accord : "Ah ouais, elle a pas une belle voix quand même". Mais bon, le one-woman show est sympa. Toute seule sur scène avec sa guitare, elle parvient à nous faire oublier l'espace de 30 secondes le soleil de plomb qui plombe l'ambiance.
Conférence de presse pour les Espagnols de Sundays Drivers. Visiblement, ça les emmerde, il auraient préféré suivre les prolongations d'Allemagne-Argentine. Pas de surprise : l'interview est aussi chiante que leur rock de Strokes ibère. Signalons quand même leur look dévastateur : au début, j'ai cru que c'était des journalistes de Rock'n'Folk.
En hommage à l'adolescence de mon petit frère, je passe du côté de la Grande Scène voir les vieillissants Deftones. Le chanteur a grossi, porte une chaussette de footballeur et ressemble, du coup, à un Maradona qui ferait plus mal aux oreilles qu'aux défenses adverses. Nullissime.
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