Eurockéennes : on préfait le match (2)
Après Daft Punk, suite de la revue des groupes à ne pas manquer aux Eurockéennes avec nos nouveaux amis, les Canadiens d'Islands, auteurs d'une pop aussi spatiale que spacieuse.Islands - Where There's A Will (MP3)
Islands - Don't Call Me Whitney, Bobby (MP3)
Un peu d'Unicorns, un soupçon d'Arcade Fire, un nom bien trouvé et hop, de quoi affoler tous les hippies qui traînent dans les restos végétaliens de Montréal ! C'est de cela qu'est fait Islands, supergroupe indie qui a déjà marqué 2006 avec son premier album, Return To The Sea.
A l'origine, un groupe magnifique à l'énergie communicative. Une pop lo-fi et débridé, un premier album passé bizarrement inaperçu, Who Will Cut Our Hair When We're Gone ?. Ce groupe devenu mythique pour quelques bloggeurs égarés, c'est les Unicorns. Mais depuis 2004 et leur unique disque, plus de nouvelles. On croyait le groupe disparu. On avait en partie raison. Le groupe a sombré mais pas ses membres. Les deux tiers du trio réapparaîssent deux ans plus tard sous le patronyme d'Islands : le songwriter Nick Diamonds et le batteur J'Aime Tambeur.
Le disque Return To The Sea mêle la folie naïve des Unicorns au lyrisme volcanique des Arcade Fire. Autant dire que ça fleure bon le baroque ! L'album est produit par le rouquin à lunettes d'Arcade Fire, Richard Perry. Il suffit de l'avoir vu en concert taper comme un dératé sur son casque de moto pour se douter que ce n'est pas le genre de mec à pousser au minimalisme. Pour bien accompagner les poussées de fièvre, quelques guest stars d'Arcade Fire apparaissent dans les crédits musicaux, Régine Chassagne et Win Butler nottament.
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