Eurockéennes : ça commence à sentir le Poni Hoax
Suite des événements aux Eurockéennes. Il commence à faire nuit et les moucherons nous font un peu moins chier.Aux Eurockéennes, on aime les groupes de merde, surtout quand ils donnent des conférences de presse. Les Français de Gojira n'aiment pas la guerre et nous le font savoir : "L'album parle de notre envie d'une paix universelle sur la terre". "Là, on est en est mission : on porte notre message [de paix] à bout de bras". "Entre nous, on est solidaire, on se parle beaucoup. Quand y en a qui un va mal, on lui demande qu'est ce qui ne va pas". A côté, Miss France, c'est Gilles Deleuze.
Sur le front des concerts, j'hésite entre Poni Hoax et Arctic Monkeys. Finalement, je vais voir les premiers : bonne intuition, les Français sont la première bonne surprise de la soirée. Ils font étalage de leur bel écléectisme : disco-rock, pop à mélodie, électro froide... C'est très efficace et je reconnais avec plaisir l'excellent She's on the radio dont je vous avais parlé il y a quelques jours. Un bémol : avec son crâne chauve et ses cheveux rejettés en arrière, le chanteur ressemble à un des membres des Pow Wow.
Changement de scène et hop, je parviens à voir deux minutes du concert des Arctic Monkeys. Un mec de Fluctuat qui traîne à mes côtés est sceptique : "Mais, c'est nul !". On n'en a pas assez vu pour être aussi catégorique mais le souvenir d'un concert à Lille me laisse penser qu'il a pas forcément tort.
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